Franconvilloise 2019

Dimanche 12 mai, 103 km, 1131 D+ en ... 6h05

Mon premier 100 de l'année, enfin !  l'année dernière à même époque j'en étais à mon 5e, mais bien moins de contretemps, mais revenons à nos moutons, ou plutôt sur la route.  

Après une météo tourmentée, hier grêle, aujourd'hui second jour des Saints de Glace, le soleil est annoncé, avec un vent du Nord.  C'est décidé je 'inscris sur le 100 proposé par le club voisin de Franconville. 

Dans cette optique j'y pointe mon nez avant 7h, heure du premier départ. Et pour une fois je ne suis pas en retard sur mes prévisions. 

Les habituels maillots verts de Beauchamp sont déjà là, et je remarque le changement de couleur pour les tenues Franconvilloise, va falloir s'y habituer... 

Un café, un peu de pain d'épice et c'est parti, direction Auvers.  J'ai de bonnes sensations dans la montée du Château, ais ne force pas plus qu'il n'en faut, je veut tenir mes 100 bornes.... ah oui, l'afficheur de Bessancourt annonçait 4°  , ce qui augur moins sur le plateau, surtout si le vent du Nord y est présent. Il viendra, mais un peu plus tard, quand le soleil sera li aussi présent, donc pour l'instant il fait frais mais beau., pas  désagréable.

Les "verts" qui m'ont doublé en bas d'Auvers restent en point de mire jusqu'à Hérouville, ce qui me fait penser que je ne marche pas trop mal, et effectivement ils sont encore au ravitaillement de Nesles quand j'y arrive.

Je ne traîne pas plus qu'il ne faut, un peu de raisins secs, un verre de menthe à l'eau, re pain d'épices, et je repars.  J'aurais bien voulu un café, mais apparemment rien de chaud.  Un arrêt photo au dessus de Biard (photo de couverture) , la côte de Messelan, et Plongée sur Arronville, avec de nouveau arrêt technique et photo du lavoir

Enfin lavoir, je devrais plutôt dire ce qu'il en reste... dommage, surtout en ayant mis des bancs, ça vaudrait le coup de remettre en état, c'est si beau les lavoirs. 

Maintenant faut grimper, et pas longtemps après voir passer les "bulls" , c.a.d. le groupe des avions du club, et ça passe vite....  sur une route pas en excellent état pourtant. Comment ils font 

Descente sur Theuville puis remontée vers le Fay où là me rattrapent trois UVT du groupe deux...  je n'arrive pas à prendre leurs roues, si les sensations étaient bonnes au départ, elles en le sont plus maintenant, avec par intermittence une douleur dans les ishios de la jambe gauche...  manque d'entrainement. Je ne bois pas assez aussi, une fois de plus.  Je reste pas loin d'eux quand même jusque au Quonian, où deux des trois ont loupés une flèche... je les ai donc doublé sans les voir..   Ce que me dit André S. arrêté et au tel pour les prévenir.  

Descente pourrie sur Cresnes, enfin belle descente, mais route pourrie, et maintenant le vent est bien là, de travers... de face, de nouveau de travers, puis de face, Là je me dis qu'il faudrait vraiment offrir une boussole à la région, vent de Nord, il n'a pas à être de face quand on va vers le sud, et pourtant si, il le fait ! J'avance pas...  pourtant j'appuie sur les pédale. Bon, à choisir j'aime encore mieux de face que de travers.

Hénonville, descente pourrie, et que j'ai toujours connue pourrie,  Gégé, le T et son compagnon d'égarement me rattrapent à nouveau, je leur dis qu'André S. est devant. Ils filent, quand à moi je vais batailler dans la plaine jusque Amblainville, où je fais un arrêt pour papoter avec Dédé, notre ancien, qui vient en sens inverse déçu de ne plus faire que 150 km par semaine à 20 de moyenne.... ben Dédé, j'aimerais bien le faire dans 15 quand j'aurais ton âge, mais vu que je ne le fais déjà pas 

Champagne Persan, Mours..... tient la route que j'ai prise vendredi, sauf que vendredi ça roulait plus vite... je suis content d'arrivé au second ravitaillement. 

Mours est le lieu de départ déporté, et je trouve Didier avec qui je roule de temps à autres aux inscriptions.

je fais un arrêt plus long que prévu, besoin de me refaire un peu la santé, surtout que je sais ce qui m'attend encore, le long faux-plat jusqu'à la N1, pas très pentu, mais usant, puis la montée sur Maffliers... où je dois mettre pied à terre dans la bosse, alors que la semaine dernière elle est passée la socquette légère...  Ce satané vent m'a bien usé. 

Après la côte de Bouffémont je décide de rentrer directement sur Saint-Leu, sans retourner à Franconville, il est plus de 13h et je ne suis pas sur que ce ne soit pas clos, Peut-être pas car d'autres cyclos sont derrière moi, mais bon, je dois encore passer à la boulangerie, ça mettra un terme à cette belle sortie, fatigante, mais bien agréable à part le vent.