Janvier se poursuit bien

80 km - 660 D+ - temps frais et couvert - 5h43 compris plusieurs arrêts photos, mouchage de nez et pour me faire confirmer la route le 20

76 km - 460 D+ - frais, froid, humide - 4h50 le 22

75 km - 716 D+ - frais, crachin, puis frais - 5h24 le 25

65 km - 680 D+ - pluie, pluie et pluie - 4h14 le 29

75 km - 716 D+ - la plus belle journée - 5h10 le 31

Soit pour janvier 730 km pour 6542 D+ en 49h10 (arrêts compris)

dimanche 19

On se dépêche d'oublier le dimanche 19, j'ai parcouru très exactement 580 m avant de voir ma roue arrière à plat... deux dimanches de suites, c'en est trop, j'accuse le pneu d'être fatigué et du coup rentre à la maison, et remplace la sortie vélo par une sortie voiture chez Decathlon Herblay pour acheter un pneu neuf.

Au démontage je constate qu'il y a une belle pyramide de verre dans l'enveloppe... donc pneu usé ou malchance ? à tout hasard je ne jette pas l'ancien et demanderais l'avis de quelques "pros" du club.

Lundi 20 sortie dominicale

Quel autre titre mettre ? on est lundi et je fais la sortie du dimanche...

départ via la plaine de Pierrelaye où pour la première fois je double un cyclo... les jambes me semblent bien bonnes aujourd'hui, dommage que je me paye absolument tous les feux sur la 14, pas possible de prendre de la vitesse, d'autant qu'il y a le trafic d'un lundi... Pontoise est quitté par la vallée de la Viosne, qui ramène un peu de calme, et qui est suivie jusqu'à Montgeroult où m'attend la première difficulté du jour, la grimpette pour aller au pied du château... je ne connaissais pas, et me fais surprendre par la pente.. parti trop vite, je dois faire une pause, brève mais nécessaire, pas pour les jambes, non, c'est d'ailleurs rarement pour les jambes, mais je ne veux pas me mettre dans le rouge. Et puis il me faudrait un bosquet, mais je suis au coeur du village... pas pratique pour grimper quand... bref. j'arrive quand même au château

Château de Montgeroult

J'échange quelques mots sur le temps avec un sympathique monsieur promenant son Pyrénées... puis reprend la route qui me conduit à Cormeilles, et ça grimpe toujours; moins mais toujours, puis Bréançon déjà traversé à de nombreuses reprises.

Ensuite, et je m’inquiétais à tort, me basant sur des souvenirs de l'année passée, je savais que m'attendaient quelques belles côtes, mais très vite je me rend compte que ça passe bien mieux que je ne le redoutais... j'en prend le temps d'admirer le paysage, regrettant l'absence de soleil

depuis la route du Rosnel

Les Fay, Le Ruel, où pour innover je me trompe et tourne à droite, je me rend compte de mon erreur à Saussette (pourquoi donc à chaque fois que je me trompe, je me rajoute du dénivelé ?) je fais donc demi-tour pour, après le Ruel, traverser Les Tuileries (pas celles de Paris) puis le Quoniam avant de me diriger sur Berville et d'attaquer le chemin du retour

Le retour est du déjà fait, via Arronville, Vallangoujard, Labbeville, Nesles et Auvers.

Ah si étrangement, Mery me semble moins monter que d'habitude.... Dommage que le temps ne fut pas plus beau, surtout que lorsque j'entre dans Saint-Leu, le soleil fait son apparition... en tout cas satisfait, car si ma moyenne est faible, je sais que c'est du à des arrêts non de fatigue, mais pour le confort de mon nez ou pour rapporter quelques souvenirs photographiques, et surtout parce que dès la prochaine sortie j'atteindrais mon objectif kilométrique pour le mois.

Pluie prévue, pluie venue, mais sortie maintenue le mercredi 22

Aujourd'hui j'avais décidé de refaire le parcours du 8, mais sans me tromper. Les météorologues nous avaient prédit de la pluie, et ils n'ont pas eu tout faux, sauf que la pluie ne m'a attrapée qu'au retour et à partir de Frépillon.

Par contre par moment j'ai eu froid. Au départ l'affichage de la pharmacie de Bessancourt indiquait 2 degrés, qui étaient supportables, mais je ne sais pas si la température n'a pas été plus basse une fois l'Oise franchie. Au retour le même panneau indiquait 4 degrés mais il tombait une pluie glaciale.

Contrairement à la dernière fois, les côtes m'ont semblées moins pentues et c'est une sensation fort appréciable, j'ai d'ailleurs mis 10 minutes de moins, et j'aurais surement fait mieux encore, mais j'ai été super prudent dans les descentes, surtout que j'ai un doute sur le câble de frein avant, il fait un bruit métallique comme si il était sur le point de casser, va falloir que je regarde ça. Enfin contrat rempli... les 500 km sont fait

Des péniches sous le crachin le samedi 25

Allez j'avoue, le crachin est venu après les péniches. Aujourd'hui samedi, ce qui change de l'ordinaire, mais ce soir fête du club, donc surement coucher tardif, alors ce samedi je fais la sortie prévue à l'origine pour demain, et vu que je n'ai pas roulé hier, ça tombe bien. Départ tard, madame devant aller au préalable se faire coiffer, et étant son chauffeur, c'est vers 11h que j'enfourche le vélo, direction Conflans. Ce qui est dérangeant c'est que le samedi en fin de matinée, il y a de la circulation, mais il faut bien s'en accommoder, la région parisienne est bien malheureuse par cet aspect, il faut toujours affronter de la circulation avant de trouver des routes calmes... donc direction Conflans, et j'ai bien regardé le parcours en détail sur openrunner pour ne pas me perdre, c'est effectivement sans erreur que j’atteins les quais de Seine après avoir traversé Beauchanp et Herblay, et avoir serré les freins dans la descente de la rue des Laveuses... à la circulation alternée et au dénivelé non négligeable, surtout avec une rue détrempée;.. et je croise un coursier qui grimpe ça les doigts dans le nez... il grimpe plus vite que je ne descend. Enfin j'arrive quand même aux quais ou les péniches sont bien présentes à leurs points d'ancrage...

péniches à quai

Je longe le quai presque jusqu'au confluent, mais dois m'en éloigner, déjà parce qu'il y a un sens interdit, mais surtout pour franchir l'Oise avant sa fin, et poser les roues dans Andresy. Je retrouve vite les quais peu après la jonction du fleuve et de son affluent

le confluent

je regrette le temps gris et me promet de revenir sous ciel plus lumineux, si ce n'est ensoleillé. Je suis interrompu dans mes pensées par une déviation que je suis sans chercher à biaiser, mais qui du coup me fait perdre le trajet initial et m'amène à me fourvoyer quelque peu... ce qui n'aura que peu d'incidence. Petit tour gratuit dans Andresy avant de prendre la route de Triel, et, alors que j'étais revenu sur la bonne route, je me crois être encore dans l'erreur et arrivant sur la D22, que le trajet est sensé rejoindre plus loin, j'enquille cette route.... qui se révèle être celle qui auparavant était suivie lors du trophée des grimpeurs, lorsqu'il se déroulait à Chanteloup-les-Vignes.... autrement dit ça grimpe... j'y met d'ailleurs par trois fois pied à terre, non pas que les jambes fassent grève, mais plutôt à cause du rythme cardiaque qui cherche à s'emballer. Attention, pied à terre pour souffler, mais jamais pour grimper à pied, uniquement sur le vélo, jusqu'au monument érigé en hommage à Pascal JULES

Haut de la côte de Chanteloup-Les-Vignes

Et c'est à partir de ce moment que le crachin me prend... et ne me lâchera que bien plus tard... pénible, je ne vois quasiment rien, et avec les trop nombreuses voitures qui me doublent, je n'apprécie pas... aucun plaisir. Heureusement toutefois qu'il n'y a pas de vent, ou très peu.. la traversée de la forêt n'offre aucun abri de la brouillasse, et c'est crispé que j'entreprend la descente de Boisemont... ça ce calme un peu en arrivant sur Courdimanche, mais la circulation s'intensifie... J'ai pas trop le moral, je regrette presque d'être sorti ce matin, c'est dans des moments comme ça que ce serait bien de pouvoir rouler avec un groupe... Heureusement je suis sur des routes connues, pas pour longtemps, mais tout de même, ne pas avoir en plus à chercher, ça aide un peu, je file jusqu'à la Villeneuve-Saint-Martin, à la sorte duquel, plutôt que continuer la D28 trop fréquentée jusque Ableige, je plonge, c'est le cas de le dire, ça ne fait que descendre et avec des passages inondés, sur Courcelles, cela ne change pas grand chose au kilométrage, mais personne sur la petite route ou malgré le sol mouillé je tire la plaque et je me fais enfin plaisir.

Arrivé à Boissy L'Aillerie je dois innover et grimper sur Génicourt, ce que je ne fais, bien involontairement, je grimpe bien mais ne poursuis pas assez loin, et alors que je me croyais à Génicourt, je suis encore sur la commune de Boissy, et au lieu de prendre la route d'Ennery, c'est celle d'Osny que je prend, qui me fait arriver près du château de Grouchy, d'où je n'ai plus qu'à remonter sur Ennery... et là trouver le bonne route, et bien ce n'est pas ce que je fais, et je me rallonge en allant jusqu'à l'entrée de Nesles plutôt que prendre directement Valmondois, puis de là retour sur Saint-leu par Auvers et Mery, dont la côte me semble ne pas grimper... franchie sur le 39, une première.

Traçant mon parcours sur Openrunner, je constate qu'une fois de plus mes erreurs m'ont rajoutées du dénivelé, au lieu des 534 prévus, j'en ai fait 716... Sensation mitigée... pas mécontent de découvrir des nouvelles routes, des difficultés, mais humeur assombrie par la météo, la circulation et la crispation engendrée.

Mercredi 29, pas le temps prévu hier soir...

j'ai pourtant bien regardé, c'était annoncé, promis, il allait pleuvoir le matin, mais ça allait se calmer l'après-midi. Je pars donc tard, au sec, un ciel lumineux, et ça dure... moins de 10 kilomètres... ça commence par quelques gouttes, mais vers où je vais le ciel semble plus clair... et bien ça non plus ça ne va pas durer, les quelques gouttes sont de plus en plus rapprochées les unes des autres, froides, et ne me quitteront plus.

Je fais quand même la sortie que j'avais prévu, par Viarmes et Luzarches... le point positif c'est que le vent n'est pas fort par rapport à la dernière fois et je ne galère pas dans la plaine.

Ah oui, aujourd'hui j'ai décidé de faire tout ou presque sur le grand plateau, et je me rends compte qu'en fait ça se passe pas mal, bon je mets quand même le 39 pour les côtes, mais qui du coup passent très bien... en fait si je ne gagne pas plus de temps, c'est à cause des descentes que je prend vraiment au ralenti... va quand même falloir que je me débloque là-dessus... ah et ce nez qui coule... un paquet et demi de mouchoirs jetables et autant d'arrêts ... tiens d'ailleurs une petite astuce qui me vient en fin de paquet, plutôt que ranger les mouchoirs dans la poche arrière, enfouie sous diverses épaisseurs, je le mets dans la manche, vu que celle-ci comporte un élastique.

Demain pas de sortie, et vendredi il est prévu un ciel clément.... donc si tout va bien cela me fera passer les 700 kilomètres dans le mois.

0 km et une frayeur à retardement le 30

Non pas de sortie prévue gâchée, mais vu l'état du vélo après celle d'hier, aujourd'hui nettoyage, et c'est à cette occasion que je constate sur le pneu avant (pas changé en même temps que l'arrière) la présence d'une hernie et de l'amorce d'une coupure, et pas au niveau de la bande de roulement mais sur un flanc... Cela aurait pu se solder par un éclatement quand j'y pense, et de l'avant..... sans compter que là, revenir avec un pneu éclaté... hmm cela aurait plutôt été S.O.S. quelqu'un... en tout cas d'où l'utilité de soigner sa monture entre chaque sortie. car nettoyant systématiquement les roues (et le reste) je peux assurer que le pneu était encore en bon état après la sortie précédente.

Vendredi 31, Journée plaisir

Tout est résumé dans le titre, je me suis vraiment fait plaisir aujourd'hui, déjà parce que la météo nous a accordé la plus belle journée du mois, et ensuite par le parcours.

Je n'ai fait que refaire le trajet de samedi dernier, mais sans me tromper et en profitant des faveurs du ciel.

Péniches sous un beau ciel

Donc cette fois ci je ne fais pas d'erreur de trajet, et plutôt que grimper la côte de Chanteloup par la D22, j'ai rejoint Triel et ai grimpé par la D2, plus longue, mais que j'ai trouvé un peu moins pentue, preuve en est que je ne me suis arrêté qu'au sommet, un parking étant fait spécialement pou rmoi

Bon bon, soyons modeste, je ne suis pas une star et ne pilote pas non plus une fusée... mais je n'ai pu résister à cette perche tendue par le musée d'astronomie d'Hautil.

Après avoir rejoint la D22, la descente de Boisemont ne me voit pas beaucoup plus hardi que la dernière fois, bien que plus sèche, mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas confiance dans mon freinage... mais peut-être faudrait-il que je ne descende plus mains aux cocottes, mais au creux du cintre ? Mais quand je vois débouler les autres....

Bref, je trouverais bien le pourquoi du comment de la chose, il n'y a pas de raisons, avant je savais bien descendre... et je n'ai pas connu de chute ni même de frayeur.

Après Boisemont je rentre dans le Vexin Français (le Normand est plus à l'Ouest, mais pas si loin)

La plaine du Vexin, où tout dépend du vent...

Pas de raccourci aujourd'hui, je rejoins bien Ableige, et longe la Viosne jusque Boissy,où là non plus je ne me trompe pas et vais bien sur Génicourt, puis Ennery, d'où je gagne bien Valmondois en direct, par une descente.... ouh là là... surement du plaisir pour ceux qui se lâchent, mais d'une crispation pour moi... un panneau annonce 7% et là pour une fois et bien je préférerais les grimper. La suite du parcours est habituelle, sauf que la côte de Mery est de plus en plus facile...

Et voilà, janvier s'est achevé, mon objectif de 500 km pulvérisé, mais l'absence de grand froid ou de neige y est pour beaucoup, pas dit que février ou mars soient si cléments.