La Chelloise 2017

Dimanche 8 octobre, 89 km, 423 D+ e, 4h19.

Aujourd'hui, il n'y a rien sous l'égide du copep 95, il y a bien une sortie club, mais qui pour moi serait une sortie solo, alors un coup d'oeil au calendrier ffct, deux randonnées sont organisées pas trop loin, une à Marly-le-Roi, et l'autre à Chelles. Ayant pesé le pour, le contre et surtout le trajet "retour" en voiture, c'est la Seine-et-Marne qui emporte mon adhésion. 

Il est annoncé 4 parcours, 25, 50, 85 et 125. et ouverture des inscriptions à partir de 6h30, pour une clôture à 16h... je prépare donc le vélo et les affaires avec le projet de faire le 125.

Oui mais c'était compter sans certains aléas, entre autre un souci de clé pas présente pour les organisateurs présents... et donc le 6h30 se transforme en une heure plus tard. Plus question de faire le 125, ce sera donc le 85.

Après équipement, entretien technique du bonhomme, inscription, je pars sur les traces d'un "local", de Neufmoutiers-en-Brie,  qui ne voit pas pas plus que moi une flèche, pas grave, 500 m  dans un sens, 500 dans l'autre, ce n'est pas la mer à boire.

Une certaine nostalgie s'empare de moi alors que nous traversons St Thibaut des Vignes, où j'ai de très bons souvenirs professionnels, et lorsque nous passons devant le restaurant de Gouverne qui m'a vu pendant quelques années... le contant à mon compagnon de route, il se trouve que lui-même travaillait  la même période dans la même zone industrielle, et donc déjeunait aussi dans ce restaurant. Le monde est parfois bien petit.

Je lui conseille, bien qu'il ne roule guère plus vite que moi, de na pas m'attendre, vu mes arrêts photographies, alors qu'il envisage de se lancer sur le 125, son premier "gros" morceau après quelques soucis de santés.  

Premier arrêt que je fais à Jussigny, où le château est paré pour une célébration du patrimoine.

Je continue donc mon chemin en solo, et serais bien peu dépassé, et pas à très grande vitesse comparativement à ce que je suis habitué dans notre coin du Val d'Oise. Il faut dire que je ne me fatigue pas trop, les côtes étant bien rares, le vent absent.

A Favières les cyclos du 50 se séparent de nous, ou plutôt leur tracé. 

Et bien vite arrive le premier point ravitaillement

Château de Monceau à Liverdy

Il ne faudra pas longtemps après ce ravitaillement pour que l'humidité, présente dans l'air, se transforme en crachin, puis en pluie.

A Forest, je laisse filer le 125, et continue sur le 85... peut-être qu'un temps plus propice à pédaler des heures m'aurait fait partir sur le grand, car vraiment je ne fatigue pas.

Leur boucle nous rejoint quelques kilomètres plus loin, à Fontenay-Tresigny

Ce coin de Brie est sillonné de petites routes bien sympathiques ou l'on rencontre très peu de véhicules à moteur, ce n'est pas désagréable du tout, il manque juste un petit rayon de soleil à la place de la pluie.  Les kilomètres s'additionne, souvent en forêt ou à travers champs, je me réjoui intérieurement de la faiblesse du vent

Gros coup de frein à la Houssaye-en-Brie, où je ne peux  résister devant un bâtiment qui borde la route... La Ferme Chocolat. 

A Neufmoutiers, ville de mon compagnon matinal, les 50 nous rejoignent et bien vite c'est au tour du point contrôle de Villeneuve-Saint-Denis 

La Ferme Chocolat à la Houssaye-en-Brie

Contrôle de Villeneuve-Saint-Denis

Il ne pleut plu... et même un rayon de soleil arrive à point pour nous sécher. 

C'est presque en sens inverse le trajet de l'aller, sauf à Chanteloup-en-Brie où l'on fait un crocher par Guermantes... lieu tristement célèbre il y a quelques années "Estelle Mouzin"  

Château de Guermantes

Il ne reste ensuite qu'à plonger faiblement sur Gouverne, puis par divers tronçons de pistes, "des vraies", cyclable qui font traverser Torcy en toute quiétude, ce qui est très appréciables, car j'ai eu l'occasion de constater que certains n'ont strictement rien à faire des cyclistes et du code de la route... un petit pont au dessus de la gare de triage de Vaires-sur-Marne, et me voici très vite à Chelles.

Casse-croûte bienvenue

Les coupes...

Et ceux à qui on les remet.

En conclusion, une randonnée sans difficulté, à plus de 20 sans forcer le moins du monde, pas propice à attirer des grimpeurs, par contre pour les gros rouleurs, quel régal.

Il manquait juste un peu plus de soleil, un peu plus de monde ?   115 participants pour des parcours si roulants, c'est peu. 

J'ai été surpris par la différence avec notre contrée, pas de gros pelotons, et pas de grande vitesse non plus, alors que le terrain s'y prêterait.

Peut-être bien, si le calendrier s'y prête, y retournerais-je l'année prochaine.